Plusieurs générations de téléphones, ici, là ou plus encore là, se rencontrent dans la série Orange is the new black, qui raconte le quotidien d’une prison pour femmes, mais il y est pourtant peu question de technologie. Et mis à part le débat sur l’accès des détenus à Internet, rares sont ceux à se pencher sur le sujet.
À lire Digital Trends, on pourrait pourtant penser que la réalité virtuelle pourrait changer la donne : une start-up, baptisée Virtual Rehab (« réhabilitation virtuelle »), souhaite introduire la réalité virtuelle dans l’institution carcérale pour faciliter le retour à la vie civile des détenus.
Virtual Rehab, qui vient de lancer une version d’essai, propose ainsi des scénarios d’apprentissage immersif, simulant des scènes de la vie quotidienne et permettant d’évaluer les actes et réactions de ces détenus, les orientant vers un comportement approprié : par exemple, ne pas céder à la tentation d’une récidive ou, pour un toxicomane, d’une rechute.
Des scénarios plus psychologiques, liés à la gestion des troubles émotionnels ou de situations sociales difficiles (violence familiale, alcoolisme) sont prévus. La réinsertion professionnelle est également visée, avec des modules de formation dans divers domaines (mécanique, plomberie, soudure, charpenterie) et une logistique bien moindre que si ces cours avaient lieu dans le monde physique.
Les gardiens, enfin, ne sont pas oubliés : des scénarios sont prévus pour les aider à endosser leur rôle avec plus d’empathie ou à affronter des situations difficiles. Si les effets de la réalité virtuelle sur le comportement sont encore peu connus, la compagnie s’appuie sur des résultats très positifs dans son utilisation pour lutter contre l’acrophobie.
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